lundi 28 mai 2012

De cascavel à Sao Paulo à Rio De Janeiro

De Cascavel, 600 kilomètres me séparaient de Piraju, mon étape vers Sao Paulo.

Je suis parti un peu plus tard que prévu et les derniers 50 kilomètres vers Piraju se sont fait dans l'obscurité et le froid. Mon GPS n'avait aucune information sur la partie de la ville où je suis entré. De plus, toute la journée j'ai essayé de retirer de l'argent, mais en vain. C'est donc dans le froid, dans le noir, sans le sous et sans GPS que je suis arrivé à Piraju.

J'ai réussi à trouver la place centrale et suis entré dans la première banque. encore une fois ma carte ne marche pas. À la sortie, j'aborde un couple qui marche dans la rue et leur demande où se trouve une autres banque. On jase un peu, j’apprends que le mec parle anglais et ils m'invitent dans leur maison.

Après avoir essayé 2 autres banques, j'ai fini par réussir à me procurer de l'argent. Nous sommes allés manger et il m'a montré son magasin, un magasin de lingerie avec un sex-shop au deuxième étage. Malheureusement, m'a-t-il expliqué, les habitants de Piraju sont plutôt pieu et les affaires ne marche pas fort fort. 

Le mec avait chez lui une table de mixage traktor, logiciel pour mixer que j'utilises aussi, nous avons donc pu nous amuser à jouer de la musique. Trop cool !



Sa femme est revenue du magasin un peu plus tard et nous avons pris le thé, avec collation, et pu communiquer et rire grâce à son mari qui jouait les interprètes.

Après une bonne nuit de sommeil confortable dans leur chambre d'invité, je suis allé prendre le déjeuner avec mes hôtes dans un café servant le meilleur espresso du Brésil, selon le prix remporté et exhibé sous la forme d'une tasse d'espresso en or. Après des adieux et quelques photos j'ai repris la route vers Sao Paulo.



Seulement 350 kilomètres me séparaient de Sao Paulo. Mon hôte de Piraju m'avait prévenu que conduire à Sao Paulo n'était pas évident. C'est donc avec quelques appréhensions que j'ai entamé mon approche de sao Paulo la mégalopole. En effet, Sao Paulo, avec ses 19 millions d"habitants est une des plus grandes villes du monde et en arrivant, j'ai pu le constater par l'ampleur du trafic.

Plus je m'approchait de Sao Paulo, plus s'intensifiait le trafic. Une pluie fine s’ajoutât à la situation. J'ai traverser une ligne de trafic de plus de 15 kilomètres. Heureusement, en moto, on peut faire du "lane spliting", c'est à dire passer entre deux voies, entres les autos. Cette manœuvre, illégale au Canada, semble toléré partout en Amérique Latine. Bref, après 15 kilomètres de lane spliting, mon GPS m'indiquait de prendre telle sortie, mais cette telle sortie n'existait plus, alors il me proposait la prochaine qui n'existait plus non plus et ainsi de suite pour un petit bout de chemin.. J'ai finalement pris la prochaine sortie qui existait dans le monde physique. J'ai aussi arrêter de suivre mon GPS qui m'envoyait n,importe où et fait mon bout de chemin en allant dans la direction général de la maison de mon ami. naviguer dans la jungle urbaine de Sao Paulo fût toute une expérience. J'ai finalement, après tout de même beaucoup de naisage, trouvé la maison de mon ami.

J'ai été vraiment bien reçu chez mon ami Fabio. Lui et sa femme ont vraiment su me faire sentir comme si j'étais chez moi, ce qui est vraiment bien quand ça fais huit mois qu'on y est plus, chez soi.

J'ai visiter Sao Paulo durant trois jours. Mon amie Catherine m'avait dit que Sao Paulo était comme Gotham City, la ville dans Batman. Je seconde. Immense, sombre et sale, elle est couverte de ruelle sombre peu invitante. Il y a bien sûr des endroits qui sont plus jolies et elle possède un certain charme dans son éclectisme, bien à l'image du Brésil. La ville compte 20 millions d'habitants, c'est énorme, surtout quand on se dit que le canada, deuxième plus grand pays du monde, en compte 32 millions.

On a grimpé un des plus haut édifices de la ville et avons pu constater l'ampleur de la mégalopole.



J'ai beaucoup aimé cette statue dans un parc, luxuriant, de Sao Paulo.


Moi devant un bâtiment de Gotham city.


Dans une banque du centre-ville, il y avait une exposition d'un artiste, intéressant.



Sur la route entre Sao Paulo et Rio il y a Ubatuba, où se tenait, la fin de semaine de mon départ, une rencontre de motos. Fabio voulant y aller nous avons décidé d'y aller ensemble. J'ai donc quitter Sao Paulo en compagnie de Fabio et sa femme.

De Sao Paulo nous avons descendu vers la mer et le temps s'est réchauffé. Il faisait en effet, un peu frais à Sao Paulo. Ça faisait du bien de retrouver la mer.

Après près de 300 kilomètres, nous avons atteint notre destination. Nous avons installé nos tentes et avons passé la soirée à la rencontre de moto. J'y ai rencontré des brésiliens, comme toujours, fort sympathique.



J'ai un peu mal dormi cette nuit là, comme toujours en camping, je ne m'y fais pas vraiment.

Le lendemain m'attendait quelques 300 kilomètres de route superbe, en bord de mer, vers Rio de Janeiro. J'ai traversé quelques bourgades vraiment charmante, dont Paraty où je devais paraît-il m'arrêter. En bon touriste je m'y suis arrêté pour une petite promenade. L'endroit est effectivmeent irresistiblement charmant. Avec le soleil plombant et mes habits de motos je n'ai pas cherché à m'éterniser, mais j'ai quand même pu trouver quelques beaux endroits et faire quelques photos.




À mon arrivée vers Rio, mon GPS m'a encore joué des tours. Il tentait désespérément de m'envoyer visiter les favelas (les favelas sont les quartiers pauvres de rio, genre bidon-ville). J'ai ignorer mon GPS et suis resté sur l'autoroute vers le centre de la ville et trouvé mon hotel. Je pensais que mon hotel avait du stationnement pour ma moto, mais en arrivant je me suis vite rendu compte que je m'était trompé. J'ai trouvé un autres hotel, proche, qui avait, lui, une place pour ma moto. Malheureusement, les chambres étaient outrageusement au dessus de mon budget. Ils m'ont tout de même laissé stationner ma moto sur leur terrain et ce gratuitement, trop sympa.

J'ai passé une semaine à Rio. J'avais de haute attentes pour Rio et je dois dire que mes attentes ont été dépassées. C'est tout simplement fabuleux. C'est colorés, c'est vivant, c'est magique, j'ai été absolument émerveillé. Une image valant mille mots voici quelques photos qui m'éviteront d'épuiser mon vocabulaire à tenter de vous expliquer l'émerveillement que provoque en moi cette ville magique.



Rio est construite au milieu de montagnes verdoyantes, qui en bord de mer, offre des panoramas aboslument magnifique.






Le christ surplombe majestueusement Rio et cette photo en est un piètre exemple.


 Quelques clichés de faune à Rio.



J'ai aussi vu un petit singe vraiment mignon, mais je n'avais pas ma caméra avec moi. Je l'avais cependant pour ce gros mille-pattes pas du tout mignon.




Avec mon nouveau pote, Yan, un suisse que j'ai rencontré à mon hostel, nous avons grimpé jusqu'à la statut du christ. C'était toute une montée, en pleine foret, on arrive pratiquement a oublier qu'on se trouve en ville. La montée en vaut la peine, malgré le fait qu'on peut aussi prendre un trai ou un bus.

Comme vous voyez surla photo ci-haut, pas le temps de se trimer le poil de d'sous d'bras en voyage.


Au sommet il y avait une star de la chanson brésilienne qui faisait une interview avec la télé.



Les fameux escaliers de Selaron. Le mec décore cet escalier depuis 20 ans. C'est très jolie, et à l'image de Rio, très coloré.



Toujours avec mon pote Yan, nous sommes allés visiter la plus grande Favela de Rio, Rocinha. La plupart des touristes y vont avec un guide, pour des questions de sécurité, mais nous on voulait y aller par nous même. On est parti avec presque rien et quelques sous en poche. Nous avons pris un bus jusqu'au sommet de la favela et sommes descendu jusqu'à sa fin. C'était vraiment impressionnant. À un moment nous avons quitter la route principale et somems rentré dans les dédales intérieurs. Nous nous sommes perdus et nous n,étions plus capagble de sortir. Nous n'avions pas peur, mais nous étions certainement anxieux et bien conscient qu'on était pas vraiment à notre place. Finalement une petite fille sorti de nulle part, nous à indiqué la sortie, et nous avons dû redemander deux autres fois avant de pouvoir finalement sortir et retrouver la rue. C'était toute une expérience croyez-moi. L'endroit ressemblait à un donjon version bidon-ville.




Je suis parti de Rio ce matin vers le nord. Je suis donc remonté dans les montages et me trouve présentement à Pétropolis, qui est une jolie ville en pleine montagne. Pétropolis fait partie des vieilles villes coloniales qui se trouvent sur la route royale, la estrada real. Pour les 4-5 prochains jour je vais parcourir cette vieille route qui était autrefois utilisé pour acheminer les minéraux vers la côte pour la route vers l'europe. La route compte plusieurs sections de terres et devraient m'offrir d'autres belles aventures.



dimanche 13 mai 2012

Puerto Iguazu, Argentine à Cascavel, Brésil

Après un bel anniversaire, je me suis offert un deuxième présent, quelques jours de repos.

Il y avait, ce week-end,  à Puerto Iguazu un rassemblement de moto. La ville était carrément envahie de moto de toutes sortes. Ce genre d'évènement est généralement pas mon truc, mais puisque je suis en voyage, je me suis dit que je pourrais faire un petit effort. En fait, je peux dire que j'ai fais plus qu'un petit effort. En effet, lors d'un spectacle d'acrobatie de motorcoss, le cascadeur cherchait des volontaires pour s'étendre sur la route pendant qu'il faisait des wheelie à toutes vitesses en passant entre les personne étendues par terre.. Personnes ne levaient la main, je me suis sacrifié. Le sacrifice n'en fût pas vraiment un, à part que je me suis sali le dos et que je n'ai rien vu des acrobaties.

À part me promener en ville et me faire péter les tympans par les surrevolutions de motos sports, j'ai aussi profiter de mon séjour en Argentine pour visiter, encore une fois, mais d'un autres point de vue, les chutes d'Iguazu.

Premier arrêt, le haut de la gorge du diable. Beaucoup d'eau, qui tombe de haut, ça fais de la brume.

Ensuite nous sommes allé sur une presqu'île pour le point de vue des chutes (une partie seulement) le plus impressionant, selon moi.



Tellement impressionant que j'en ai fait un petit vidéo. cliquez ici pour voir le vidéo

Du côté de l'Argentine on peut s'approcher plus, mais on ne peut avoir la vue d'ensemble. Ça n'empêche pas d'avoir de très beau point de vue (que je me suis amusé à saisir avec ma nouvelle caméra).



Une autres très belle journée aux chutes d'Iguazu. Cet endroit sublime commande l'émotion. Mémorable. À ne pas manquer si vous faites un jour un passage dans ce coin de pays.

Pour ma dernière soirée à Puerto iguazu, nous avons eu un dernier souper ensemble. il y avait Brad, avec qui j'ai conduit du Nicaragua juqu'en Colombie et avec qui j'ai habité à Buenos Aires et Connor, qui était sur le bateau entre le panama et la Colombie. Les deux termine leur voyage à Puerto Iguazu où ils tentent de vendre leurs motos.



Un cycliste rencontré en Uruguay m'avait parlé d'une route de terre qui traverse la jungle au sud des chutes d'Iguazu et qui mène vers une autres frontières au Brésil. Cette route traverse en fait un parc national, le parc national d'Iguazu. C'est par cette route que j'ai quitté l'Argentine vers le brésil.



Ayant plu il y a deux jours, j'avais peur que ce soit trop boueux. Lors de ma visite aux chutes d'Iguazu, je me suis arrêté au bureau des gardiens de parcs et leur ai demandé si la route était correct. Ils m'ont dit que la route était solide, de la terre bien battue, et restait plutôt sec, même après la pluie. En effet, la route était généralement sèche, mais les endroits où elle était encore mouillé était difficile à manoeuvrer. Cette terre rouge a la texture de la terre glaise et mouillé, elle devient glissante comme du savon. Heureusement il n'y avait pas trop de passage boueux, juste assez pour avoir du fun.

J'ai beaucoup glissé (sans tomber) dans la marre que vous pouvez voir dans cette photo.



J'ai vu des animaux que je n'avais jamais vu auparavant. J'avais l'endroit presqu'à moi seul (je n'ai croisé que deux véhicules).

Traverser seul ce petit bout de forêt vierge était définitivement une très belle expérience.



Après quelques 60 kilomètres, j'ai retrouvé la civilisation, les routes pavés et après quelques kilomètres de plus, la frontière avec le Brésil. Si ça n'avait été de la discussion que j'ai eu avec, les fort sympathiques, douaniers brésiliens, ça aurait été le passage de frontière le plus rapide du voyage. J'étais le seul à passer, en Argentine, comme au Brésil.

De la frontière, j'ai mis un peu plus d'une heure à atteindre ma destination pour la journée, Cascavel, où je m'étais arrêté en chemin vers Iguazu. Vous vous rappelez l'hotel le moins cher de la ville ? Et bien j'étais fort content d'y retourner. Ils m'ont reconnu et m'ont redonné la même chambre. J'avais l'impression de retourner à la maison en y arrivant.

Demain je continue ma route vers Sao Paulo.

jeudi 10 mai 2012

Uruguay et le commencement du Brésil

Après plus d'un mois de repos (?) à Buenos Aires, j'ai repris la route, le 1er mai vers l'Uruguay.

En plus de me reposer, de visiter et de m'amuser à Buenos aires, j'ai fait quelques réparations et quelques modifications sur ma moto. Pour moi, il n'était pas question de repartir sans améliorer le confort de ma selle. La peau de mouton que j'ai reçu en cadeau à Panama City a certes aidé, mais trop peu. J'ai vraiment souffert du popoton. Mon idée était faite depuis longtemps et je savais dans quelle direction je devais aller. Comme on dit, 100 000 chauffeurs de taxis ne peuvent avoir tort. Un petit tapis de bille de bois orne désormais ma selle. Je l'ai fabriqué à partir d'un couvre siège de voiture que j'ai trafiqué. Je me suis aussi procuré un "cramp buster". Ce petit gadget, qu'on fixe à l'accélérateur permet de tenir avec moins d'effort l'accélérateur. Disons qu'après une demi-heure d'empoigne, la main me fatiguait sérieusement.

De Buenos Aires, il faut soit contourner la baie vers le nord pour traverser en Uruguay (un détour de 700km) ou prendre un ferry de trois heures vers la charmante petite ville de Colonia. J'ai opté pour la deuxième option.

Ça faisait drôle, après un mois, de reprendre le manège des préparatifs avant départ. Ce qui avait été ma vie pendant 6 mois était redevenu étranger, mais comme deux vieux amis qui ne se sont pas vu depuis longtemps, nous sommes vite redevenu intime.

J'ai conduit dans les rues de Buenos Aires pour une dernière fois jusqu'au terminal où m'attendait, en plus des formalités douanières habituelles, mon ferry, qui était, je dois l'avouer, vraiment bien.

Après trois heures de navigations, que j'ai passé à somnoler sur mon siège fort confortable, nous avons arrimer. J'ai conduit hors du ferry directement dans la vieille ville de Colonia, en quête d'un guichet et ensuite d'un repas. Après un peu de niaisage dans chacune de mes activités, j'ai tourné un peu en rond dans la petite vieille ville. une fois satisfait d'en avoir assez vu, j'ai mis le cap sur Montevideo, capitale de l'Uruguay.

Quelques 180 kilomètres plus tard, je suis arrivé à Montevideo et suivi mon GPS jusqu'à une auberge de jeunesse, qui, selon mes recherches, semblait avoir un stationnement sécuritaire pour la moto. Arrivé sur place, ils ont une chambre et une place pour ma moto. super, ça marche mes affaires.

N'étant pas arrivé trop tard, il me restait un peu d'après-midi pour aller me promener dans la ville. Avec l'aide du "cool dude" de service de la réception de mon auberge, nous avons élaboré un petit plan de marche qui m'a mené sur le bord de l'eau (la mer) et à travers quelques parcs. Étant un jour férié, les lieux étaient bondés de gens, qui m'ont, par le fait même, permis de réaliser, en les observant, qu'il semble définitivement bon de vivre à Montevideo.

 L’Uruguay est probablement le pays le plus propre et civilisé de l'Amérique du sud. Comme par hasard, c'est aussi le pays le plus "cher".

De Montevideo, je suis parti le lendemain pour Punta Del Este, la destination la plus prisée de l'Uruguay. Plusieurs vedettes y ont un pied-à-terre, dont, on m'a dit, Shakira, dont je ne connais presqu'aucune chanson, mais que j'aime d'un amour sincère depuis que je l'ai vu danser dans son videoclip pour la chanson she-wolf. Enfin nos chemin allait peut-être se croiser.

Après une courte route (c'est petit l'Uruguay), je suis arrivé sur la magnifique péninsule de Punta Del Este. La ville était déserte. Effectivement, la saison d'été étant terminé la ville s'est vidé et ressemble à une ville fantôme hyper chic. Étrange et pas désagréable comme sensation, j'avais l'impression d'avoir la ville à moi seule. Après avoir trouvé un hostel (tout ceux de mon guide était fermé pour l'hiver), je suis allé me promener dans la ville. Je me suis assis sur un banc, me prelassant au soleil et en me laissant imprégner du luxe et de la beauté de l'endroit. Les quelques rares passant me souriaient, c'était défnitivement bon, cet après-midi là, d'être à Punta Del Este.

Il y a, à Punta Del Este, une statut d'une main géante enfoui sous le sable. Pour ceux qui ont suivi mes entrées précédentes (et qui ont bonne mémoire), rapellez-vous cette statut de main géante qui se trouve dans le désert d'Atacama et devant laquelle je me suis fait photographier. Et bien, de l'autres bords du continent, se trouve une autres main semblable. Ces deux mains géantes tiennent l'amérique du sud, et pourquoi pas les amériques au complet, dans leur prise.


Par contre, pas de signe de Shakira.

Le lendemain, je me suis embarqué pour une longue journée. Je devais d'abord traverser le reste de l'Uruguay, passer la frontière vers le brésil et conduire un bon 260 kilomètres vers la première ville où je pouvais m'arrêter. De plus, je me rendais bien à l'évidence que ma petite toux qui partait pas vite était maintenant rendu une bronchite qui partait pas pantoute. C'est donc plus ou moins en forme que je me suis embarqué pour l'aventure.

La traversée de l'Uruguay fût encore un plaisir, ayant la route presqu'à moi seul, sous un soleil radieu. À la frontière j'ai croisé un anglais qui a fait la course Dakar (qui se tient maintenant en Amérique du sud en raison de l'instabilité politique en afrique). Le mec voyage maintenant avec sa famille dans le véhicule de soutient converti en maison mobile.


Ayant perdu un peu de temps à la frontière je devais rouler sans relâche afin d'atteindre ma destination avant la tombée de la nuit. je n'avais pas vraiment l'option de m'arrêter avant, il n'y avait rien. J'ai conduit 260 kilomètres sans m'arrêter du tout et sans trop souffrir non plus. Je peux vous dire que mon petit tapis fessier et mon "cramp buster" ont fait leurs preuves.

En chemin, j'ai pu apprécier le changement de paysage et de faune. Il y avait plein de cochon brésilien géant mort sur le bord de la route.

Je suis arrivé alors que tombait la nuit sur la petite ville de Pelotas. J'ai trouvé, sans misère, mon hôtel pour la nuit. Je suis sorti me promener un peu dans la ville, qui est jolie en son centre avec quelques vieilles bâtisses, un jolie parc central et quelques avenues piétonnes au pavement de pierres.

Le lendemain, je m'étais planifié une journée de conduite plus courte (Plus ou moins 250 km) vers la ville de Porto Alegre. Arrivé en début d'après-midi, j'ai trouvé un lit dans un dortoir que j'avais pour moi seul. Je suis sorti me promener dans la ville, encore une fois, sous un soleil plombant. J'ai terminé ma visite dans une usine converti en centre d'art, du toit de laquelle j'ai pu observer le soleil descendre sous l'horizon, enflammant le ciel.

Je me suis levé le lendemain pour enfourcher, encore une fois, ma moto vers d'autres lieu. Cette fois-ci c'est vers les montagnes que je me dirigeais. J'ai longé encore un peu la côte et ensuite piqué vers l'intérieur. La route à commencé à monter tranquillement et éventuellement de manière plus abrupte, en lacet, promettant une vue superbe en son sommet. La route a fini sur un plateau et on a perdu quelques degré, au grand dam de ma bronchite.




J'ai poussé un peu plus loin pour mon étape pour la nuit, la ville de Sao Joaquim. À Sao Joaquim tout est à l'effigie des pommes, la culture locale. Les bancs sont en forme de pomme et les trottoirs arborent des mosaïques de pommes et il y a des affiches de pommes partout.

Après une bonne nuit de sommeil (ça fatique conduire tous les jours), j,ai repris la route vers Florianopolis avec en chemin, un arrêt au sommet de la plus haute montagne de la région d'où on peut voir jusqu'à 100 km en une bel journée. Je sais pas si je voyais jusqu'à 100 kilomètres, mais je voyais loin.



Je suis arrivé À Florianopolis sous la pluie, ce qui était plutôt décevant sachant que mon étape était dans une petite auberge sur le bord de la mer. En indécrottable optimiste, j'ai trouvé beaucoup de beauté dans la baie enveloppé de brume. La pluie m'a, cependant, ensuite confiné aux murs de mon petit logement.

À mon réveil j'ai revu la mer, sous le soleil. Après une courte baignade, c'était le retour au préparatif avant départ pour une première étape à Blumenau, dans la vallée européenne. La vallée européenne est une région qui fût colonisé par des allemands et leur influence se fait sentir, particulièrement dans l'architecture. Cette dernière dans l'environnement luxurieux du Brésil m'a tout à fait charmer. J'ai tout simplement savouré chaque moment de cette journée dans la vallée européenne, définitivement une des plus belle journée de moto de tout mon voyage. La caméra de secoure que j'utilisais m'ayant lâché , je n'ai malheureusement pas de photos à vous offrir.

Après un nuit dans un autres hotel au dessus de mon budget je suis sorti de la vallée européenne et retrouvé l'autoroute, direction Foz De iguazu et ses chutes majestueuse. Ma fête approchait et j'espérais m'offrir cette merveille pour souligner l'arrivée de mes 34 ans. La route fût tout de même intéressante, pour une autoroute, avec plusieurs courbes longues et rapides.

J'ai dû m'arrêter à quelques 150 kilomètres de Foz de Iguazu par manque de temps diurnes. Mon étape se ferait dans la ville de cascavel. J'ai trouvé un premier hotel qui semblait vraiment un peu trop chic. Effectivement, c'était absolument au dessus de mon budget. J'ai demandé à la réception de m'indiquer un hotel moins cher. J'ai trouvé l'hotel moins cher et, quoique la moitié du prix, c'était encore au dessus de mon budget. J'ai encore demandé à la réception de m'indiquer un hotel moins cher. Quand je suis arrivé au prochain hotel et pu porter mon regard sur les lieux, j'ai tout de suite su que, ici, je n'aurai pas à demander de m'indiquer où trouver un hotel moins cher. Ma quête vers le bas avait atteint sa fin, ou plutôt son fond. L'hotel était effectivement tout à fait dans mon budget et, bien qu'il faisait vraiment dure, était propre et les gens à la réception sympathique. C'est donc dans une chambre tout à fait quelconque que, durant la nuit, j'ai entamé ma 34ième année d'existence.

Tel que je me l'étais promis, j'ai visité les chutes d'Iguazu le lendemain. J'ai d'abord visité le barrage hydro-électrique de Itaipu, le plus gros barrages hydro-électrique du monde, de quoi faire passer le barrage de la baie James pour un barrage de castor. C'est immense, une des sept merveilles d'ingenierie du monde moderne.

C'est donc après la visite du barrage que je suis allé chercher mon cadeau d'anniversaire. Les chutes d’Iguaçu sont immenses, sur deux étages à travers la jungles c'est une vision de grandeur qui pousse à l'émerveillement le plus totale. Puisqu'une image vaut mille mot, j'ai déniché sur le net, pour vous, une image. Ce que vous voyez sur cette image n'est qu'une partie des chutes, elles continuent encore bien plus vers la droite.



 Je suis resté au moins une demi-heure sur la passerelle qui s'approche du centre de la gorge du diable, la plus impressionnante des chutes.

À la fin du trajet, j'ai tourné un petit vidéo, avec mon ipod. Cliquez ici pour voir la vidéo

Après ma visite j'ai traversé pour une énième fois la frontière vers l'argentine. En effet, les chutes d'Iguaçu sont situé à la tri-frontière entre le Paraguay, le Brésil et l'Argentine. Du côté argentin je vais pouvoir visiter encore, mais de l'autres côté, les chutes d'Iguaçu. De plus, en argentine, dans la ville de Puerto Iguazu, m'attendait Brad avec qui je suis aller manger pour souligner mon anniversaire. Ce fût donc, une très belle journée pour mon anniversaire.

Je suis encore à Puerto Iguazu, demain je vais visiter les chutes du côté argentin.