mardi 14 août 2012

La jungle amazonienne, de Belem à Manaus

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Désolé pour le délai de publication sur mon blogue, j'ai été négligent, je m'en repens. Je suis présentement à Montréal, je suis revenu la semaine passée.

Cette entrée je l'ai composé il y a un mois, quand j'étais à Manaus la ville Brésilienne au coeur de l'amazone.

La suite bientôt.

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Je suis resté plus d'une semaine à Bélem à attendre un bateau qui avait de la place pour moi et ma moto. J'ai fini par trouver et négocier un prix avec le capitaine.

J'ai bien apprécier cette semaine dans le hostel international de Bélem. Il y avait là des Brésilien qui m'ont fait à manger presqu'à tout les jours, heureux de me faire découvrir leurs plats et leur gentillesse.

 J'ai visité à Belem un parc où j'ai pu voir tout les animaux de la jungle, dont mon favori, le gros chat.



 Et de grosse plantes aquatiques.



J'ai fait, ce qui sera probablement, mon dernier changement d'huile du voyage, signe que la fin approche. J'ai fait mon changement d'huile au garage de Alex, un brésilien qui aide les aventuriers à moto qui passe dans la ville de Bélem. J'ai trouvé les coordonnées GPS de son garage sur un forum de moto, mais les coordonnées étant légèrement erronées, j'ai dû embarquer un ivrogne sur ma moto qui m'a indiqué le chemin sans oublier de me souligner qu'il apprécierait bien que je lui paye une bière en échange. Deux bière plus tard, mon ivrogne m'attendait toujours lorsque je sorti du garage avec ma moto pleine d'une huile claire et onctueuse. Je l'embarquai pour le chemin du retour et rendu chez lui il me supplia de lui payer une autre bière, ce que je lui ai refusé sans vergogne.

Une amie de Alex, le mec qui a le garage que seul les ivrognes trouvent, voulait me faire visiter la ville. J'ai été avec elle visiter quelques coins de Belem plutôt symptahiques. Elle travaille dans la jungle amazonienne comme nutritionniste pour les indigènes. Comme chez nous, les communautés autochtones y connaissent divers problèmes. Bref, ce fût, encore une fois, une rencontre intéressante et un autre témoignage de l'amabilité des Brésiliens. Merci Paula :)

Nous avons visité un beau parc où il y avait plusieurs types d'oiseaux, dont certain fort coloré.



Avant de partir, j'ai dû retourner trois fois au bateau avant de pouvoir y embarquer ma moto. Pas de problème, je suis maintenant habitué à l'innefficacité latine. C'est le matin même du départ que j'ai pu embarquer ma moto sur la bateau. Un australien et une jolie mexicaine allait être mes compagnons de voyage jusqu'à Santerem, à deux jours et demi de bateau, où ils allaient débarquer et me laisser avec une foule de Brésilien jusqu'à ma destination finale, Manaus, à cinq jours de bateau.

Le port de pêcheur de Belem. Beau de loin, mais de proche on peut voir le tas de poubelles qui flottent autour des bateaux amarrés

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La classe économique sur ces bateau consiste en un espace pour accrocher son hamac. Nous avons accroché les nôtres sur le pont supérieur. Nous sommes parti en soirée avec quelques heures de retard sur l'horaire prévu.

Il y a beaucoup de hamac au mètre carré sur le bateau.



Après une nuit relativement inconfortable, nous nous sommes réveillés en pleine rivière amazonienne et avons pu admirer les rives touffus de végétation. Nous avons pu voir plusieurs petites habitations sur le bord de l'eau et quelques pirogues s'avancer vers le bateau pour ramasser les paquets de vêtements et autres victuailles que leur lançaient des passagers.





Le reste du temps jusqu'à santeremt fût alternance entre lecture et siesta dans mon hamac et converser avec mes compagnons de voyage.





À Santarem sont débarqués mes deux compagnons de voyage et je me suis retrouvé avec que des Brésiliens ne palrant, tous (en autant que je le sais), que le portugais. Disons que pour les deux jours qui ont suivi les conversations furent un peu plus simples. J'ai surtout lu et fait la sieste pour rattraper les mauvaises nuits de sommeils.

Mon arrivée à Manaus se fît le jeudi en soirée. Le débarquement se fît, comme j'aurais pu m'y attendre, das le chaos. La passerelle de débarquement, à pic descendait sur un autres bateau que nous devions traverser pour atteindre le quaie. Bref, c,était bien peu pratique avec tous les bagages et j'étais, encore une fois, bien peu impressionné par l'organisation. Personnellement ça me causait bien peu d'agrément, car je suis jeune, fort et agile, mais il y avait des vieillards et des enfants à bord et le débarquement était difficile, voire même dangereux pour eux.

À la sortie du bateau, des véhicules offraient le transport. J'ai essayé de négocier un bon prix , mais rien n'y faisait, ils demandaient trop cher. Je suis donc partir avec tous mes bagages de motos vers la sortie du port, ça en faisait beacoup. Ce fût une marche bien ardu, surtout épuisé de 5 jours de traversée amazonienne. J'ai attendu un bon moment un taxi et lorsque je trouvai j'ai dû argumenter pour qu'il utilise le meter. Il ne voulait rien savoir, il voyait bien qu'avec tous mes bagages et le lieu précaire où je me trouvais c'était lui qui tenait le gros bout du baton. Je me suis résigné à son prix (tout de même la moitié de ce que demandait les autres transports à la sortie du bateau). Rendu à mon hotel, j'ai payé le lascar et pris une des meilleures douches de mon voyage et me suis écroulés dans un lit de dortoir qui me paraissait alors comme un hôtel 5 étoiles. C'est ainsi que s'est achevé une autres aventure que j'étais bien content d'avoir vécu... une fois qu'elle fût terminée.

Je suis parti, le lendemain, à la recherche d'un pneu arrière de rechange. J'ai eu un peu de mal à trouver, mais j'ai fini par trouver. Là ne se sont pas arrêté mes difficultés, pour installer ce pneu j'ai fait appel au mécanos de l'atelier du magasin. Ils ont fait un boulot de merde. J'y ai passer près de deux heures à les voire travailler comme des nonos, à tenter de leur expliquer comment ils devaient procéder, mais avec mon "portugnol" et leurs intelligences limités c'était peine perdu. Ils ont finalement trouvé un moyen de butcher la job et je suis reparti avec un pneu débalancé (ils ont en fait remis le pneu sans mon rim lock, ce qui m'a au moins permis de rouler hors de cet atelier de babel). Je suis parti, le lendemain, à la recherche d'un meilleur atelier pour refaire le travail. J'ai trouvé un mec qui semblait plus intelligent et nous avons refait, ensemble, le travail. Cette fois-ci j'ai quitté l'atelier avec une roue    balancé et une meilleure humeur.

J'ai visiter l'opéra de Manaus.



Face à l'opéra il y a avait cette statue que j,aimais bien

Mon autres mission à Manaus était d'aller visiter la jungle amazonienne. Je suis parti avec une agence pour trois jours et deux nuits dans la jungle.

La journée de notre arrivée nous sommes allés pêché, sans succès, des pirhana dans la jungle innondée.



Nous étions logés dans une loge dans la jungle.



Coucher de soleil sur une rivière de l'amazonie.







Malheureusement, lors de ma première nuit au "chalet" j'ai été pris de violentes crampes d'estomac et j'ai passé la soirée à courir au toilette. Bref, j'étais fort malade. Le lendemain, je ne me sentais vraiment pas bien, mais je voulais absolument aller faire la randonnée das la fôret. J'ai demandé au guide si il y amenait des vieillards et il m'a dit que oui. Je me suis donc dit que jeune et fort, mais malade, je serais quand même capable de faire une petite randonnée en fôret. J'ai effectivment été capable, mais ce fût un calvaire. Je me sus trainé les pieds pendants trois heures, à me battre contre les insectes et la chaleur.



Pas vu de tarentule, mais vu une grosse arraignée quand même.



Retourné au camp j'ai expliqué  mon guide que je ne pouvais y retourner sas prendre le risque qu'ils doivent me sortir de là. Le personnel fût super compréhensif et on facilité mon retour à Manaus le jour même. Après quelques heures de transport j'étais de retour à Manaus où j'ai continué à être mal en point pendant quelques jours.

Aujourd'hui, après 6 jours à ne pas faire grand chose, je me sens presque complètement rétabli. J'étais en train de travailler sur ma moto pour un départ le lendemain, lorsque arriva Helmut, le premier aventurier à moto que j'ai croisé depuis que j'ai quitté Buenos Aires. Nous avons convenu de voyager ensemble pour traverser le Véneuela vers Bogota en Colombie. J'ai donc retardé mon départ de quelques jours, bien content de pouvoir encore une fois partager la route avec un autre motard, depuis Buenos Aires que je voyage seul.