jeudi 2 février 2012

Jour 107

Texte écris avant-hier, mais publié aujourd'hui.

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J’avais beaucoup d’appréhension face à la route d’aujourd’hui.

Il y a pour rentrer au Pérou quelques point d’entrée. Parmi ceux-ci, il y en a un, fort petit, très isolé, au milieu des montagnes, au milieu de nulle part. Pour s’y rendre il y a près de 200 km de route de terre à travers les Andes. C’est la route que les plus aventuriers des aventuriers à moto empruntent. C’est la route que nous avons pris.

Selon mes recherches, cette route peut être particulièrement difficile s’il y a pluie. Or il a plu quasiment tous les jours depuis que je suis en Équateur et il a plu la nuit dernière. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, mais je m’étais résigné à tenter ma chance.

Notre destination était Jaen au Pérou. Pour s’y rendre il fallait d’abord atteindre Zumba, dernière ville avant la frontière. À partir de maintenant l’essence se fait plus rare. Nous avons dû rebrousser chemin , deux villes vers le nord , pour faire le plein. La prochaine station d’essence sera à Zumba. Cependant, il arrive, qu’à Zumba, la station d’esssence soit à sec.

Nos « tanque » pleine, nous avons continué notre route vers le sud. Après quelques kilomètres, le pavement a disparu et la route de terre a débuté. Toute la journée, sur près de 150 km nous avons cheminé sur terre battu. La route fût longue, très longue. L’aventure fût extraordinaire.

Nous avons traversé maintes rivières.







À plusieurs endroits la route était un véritable champ de boue et nous devions manœuvré avec extrême prudence pour ne pas glisser et échapper la moto.







Nous sommes arrivés à zumba en milieu d’après-midi, mais pas question de continuer. Passer la frontière a cette heure nous aurait mené, du côté du pérou, en plein milieu de nulle part, à quelques heures de la prochaine ville et ce près de la tombée de la nuit. Nous avons donc trouvé une pension vraiment, disons, rustique.



Après un entretient de ma chaîne, j’ai remarqué qu’elle, et incidemment mes sprockets, s’étaient nettement détériorés. J’avais prévu les changer à La Paz, en Bolivie, mais je doute pouvoir me rendre jusque là sans pépin. Bref, je vais peut-être devoir dévier de ma trajectoire pour les remplacer.
Pour l’instant, je suis dans une ville accessible uniquement par 150 km de chemin de terre boueux, loin très loin de toutes pièces de rechange. Bref, ça me stress un peu.

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2 commentaires:

  1. Bonsoir fils chéri
    Je viens de lire ta dernière entrée, je terminais ce soir au théâtre et demain, je vais relire quelques pages avec plus d'attention et l'esprit plus libre. J'espère que tu trouveras une solution mécanique qui ne te détournera pas trop....je vais implorer les dieux de la moto, il doit bien me rester quelques connections!
    J'ai encore parlé de ton voyage aujourd'hui et constaté à quel point cela fascine les gens d'imaginer la dose de persévérance et de détermination que cela demande....moi je le réalise en te suivant et on te dit "Chapeau"
    J'ai hâte de te relire
    xxxxMommy

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  2. si ton sproket comence a skipper guy ..met un peu plus de tension sur ta chaine pour te rendre a une shop !!!!dont fuck around go get it fixed .......pepset

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