samedi 23 juin 2012

La côte Brésilienne, le nord et mon arrivée à Belem

Voici quelques photos de Praia Do Forte que je n'avais pas pu publier dans mon entrée précédente.




De Praia do Forte, je me dirigeais vers Porto Galinhas.



Ne pouvant faire le trajet en une journée, je me suis arrêté dans une petite ville, Penedo, en bordure de rivière. J'aime bien ces arrêts dans des endroits non touristiques. Les gens semblent sincèrement content de vous accueillir, alors que dans les endroits plus touristiques, on sent bien qu'on est juste un client de plus.



De Penedo, j'ai atteint Porto Galinhas le lendemain. Ce fût une journée de conduite où alternait pluie et beau temps. S'est donc répéter quelques fois le cycle : mouillé par la pluie et ensuite sécher par le vent et le soleil.

Il pleuvait à Porto Galinhas alors je suis reparti le lendemain. Direction Olinda, une courte journée.

En chemin je suis passé par Récife. J'ai fait un détour pour voir la jolie avenue longeant la mer. À Récife, comme presque partout au Brésil, se côtoie grande richesse et beaucoup de pauvreté.


 Olinda est une ville colonial collé sur Récife. J'ai visité un peu cet après-midi là.

Il  y a, au Brésil, plein de ces vieux immeubles coloniaux à l'abandon. Je les trouve intéressant.


 De Olinda je suis parti vers une autres retraite balnéaire, Pipa. Pipa s'est avéré être ma petite ville de mer préférée. J'y étais dans un hostel super bien et je m'y suis fait des potes argentins super sympa. Faut dire que les plages sont égalements superbes.





Avec mes potes de Pipa.



De Pipa je suis parti vers Fortaleza. Ville sale et délabré avec quelques plages ordinaires.

En chemin j'ai croisé cette étrange statue.



De Fortaleza je voulais me rendre à Jericoacoara, supposément une des plus belles plages du Brésil.

Je croyais que la route serait pavé pour tout le trajet, mais à quelques 25 kilomètres avant le village, des pancartes indiquant Jericoacoara sommaient de tourner en direction d'une route de terre. Je me suis arrêté pour faire le point avec mon GPS qui lui m'indiquait de continuer tout droit sur la route pavé. Un mec qui m'avait tout l'air d'un informateur touristique m'a abordé et m'a conseillé de prendre la route de terre. L'autres chemin, me disait-il, était principalement de sable lousse, pas facile en moto, surtout une moto bien pesante comme la mienne. J'ai donc suivi son conseil et me suis aventuré sur la route de terre.

Après une douzaine de kilomètres la route de terre a fini et a commencé... l'aventure. Ce que le mec ne m'avait pas dit, ou plutôt ce qui s'était perdu dans la traduction est que ce chemin aussi contenait une section de sable de plage. Bon ce n'est que 12 kiomètres, allons-y que je me suis dit. La route longeait la mer. En fait, je dis route, mais c'était plutôt simplement la plage avec des traces de véhicules étant passées avant. Dans les 200 premiers mètres, j'ai frappé une section de sable plus profond et j'ai dû descendre de la moto et la faire avancer en marchant. À défaut de me retrousser les manches, je les ai enlevés. Tant qu'à rouler à maximum 20 kilomètres heures, en poussant et haletant, sous un soleil de plomb, aussi bien enlevé mon manteau. je m'y suis remis et ce fût vraiment une belle aventure. Bien sûr c'était difficile, mais le décor était si enchanteur et j'étais content de vivre cette expérience.




Je devais m'arrêter de temps en temps car ma moto surchauffait dangereusement.

J'ai passé deux jours à Jeri. J'ia visité les plages et vu un beau coucher de soleil à travers le (petit) roché percé du Brésil.


Pour quitter Jeri, j'ai dû repasser par le même chemin.


La marée étant basse, j'ai pu rouler sur le sable mouillé et battu. c'était comme de l'asphalte, j'ai pu ouvrir les gazes.


J'ai éventuellement entré dans une zone de gravat mouillé et ma moto s'est enlisé jusqu'aux essieux. J'étais en train de m'en sortir, en forçant comme un bœuf lorsqu'un group de pĉheur est venu me prêter main forte.

Après toute cette conduite dans le sable et l'eau de mer, ma moto avait vraiment besoin d'un petit lavage.


Après un bon entretient de chaîne et après avoir remonter la pression de mes pneus, j'étais fin prêt pour les 1400 kilomètres qui me séparaient encore de Belem.

Donc après trois jours de route, j'ai finalement atteint Belem, la porte d'Entrée de la rivière amazonienne. Je suis en train de chercher un bateau pour ma moto et moi vers la ville de Manaus, au coeur de la jungle amazonienne.

D'autres belles aventures en perspectives.


2 commentaires:

  1. Wow! J'ai toujours voulu visiter le Brésil... Ça l'air vraiment bien. Est-ce que t'arrive à comprendre un peu quand ils-parlent? J'en reviens pas encore de ton voyage! lol. À chaque nouveau message je me rend compte de l'ampleur de ton entreprise. Ça serait cool de skyper bientôt! -Ben

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  2. Wow, j'ai hâte de relire, je l'ai fait un peu vite car je m'en vais garder Charlie ce soir. Je t'écris demain. Si tu sais à l'avance que tu pourrais avoir peu d'accès à internet, tu le diras d'ac?
    xxxxMommy

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