lundi 28 mai 2012

De cascavel à Sao Paulo à Rio De Janeiro

De Cascavel, 600 kilomètres me séparaient de Piraju, mon étape vers Sao Paulo.

Je suis parti un peu plus tard que prévu et les derniers 50 kilomètres vers Piraju se sont fait dans l'obscurité et le froid. Mon GPS n'avait aucune information sur la partie de la ville où je suis entré. De plus, toute la journée j'ai essayé de retirer de l'argent, mais en vain. C'est donc dans le froid, dans le noir, sans le sous et sans GPS que je suis arrivé à Piraju.

J'ai réussi à trouver la place centrale et suis entré dans la première banque. encore une fois ma carte ne marche pas. À la sortie, j'aborde un couple qui marche dans la rue et leur demande où se trouve une autres banque. On jase un peu, j’apprends que le mec parle anglais et ils m'invitent dans leur maison.

Après avoir essayé 2 autres banques, j'ai fini par réussir à me procurer de l'argent. Nous sommes allés manger et il m'a montré son magasin, un magasin de lingerie avec un sex-shop au deuxième étage. Malheureusement, m'a-t-il expliqué, les habitants de Piraju sont plutôt pieu et les affaires ne marche pas fort fort. 

Le mec avait chez lui une table de mixage traktor, logiciel pour mixer que j'utilises aussi, nous avons donc pu nous amuser à jouer de la musique. Trop cool !



Sa femme est revenue du magasin un peu plus tard et nous avons pris le thé, avec collation, et pu communiquer et rire grâce à son mari qui jouait les interprètes.

Après une bonne nuit de sommeil confortable dans leur chambre d'invité, je suis allé prendre le déjeuner avec mes hôtes dans un café servant le meilleur espresso du Brésil, selon le prix remporté et exhibé sous la forme d'une tasse d'espresso en or. Après des adieux et quelques photos j'ai repris la route vers Sao Paulo.



Seulement 350 kilomètres me séparaient de Sao Paulo. Mon hôte de Piraju m'avait prévenu que conduire à Sao Paulo n'était pas évident. C'est donc avec quelques appréhensions que j'ai entamé mon approche de sao Paulo la mégalopole. En effet, Sao Paulo, avec ses 19 millions d"habitants est une des plus grandes villes du monde et en arrivant, j'ai pu le constater par l'ampleur du trafic.

Plus je m'approchait de Sao Paulo, plus s'intensifiait le trafic. Une pluie fine s’ajoutât à la situation. J'ai traverser une ligne de trafic de plus de 15 kilomètres. Heureusement, en moto, on peut faire du "lane spliting", c'est à dire passer entre deux voies, entres les autos. Cette manœuvre, illégale au Canada, semble toléré partout en Amérique Latine. Bref, après 15 kilomètres de lane spliting, mon GPS m'indiquait de prendre telle sortie, mais cette telle sortie n'existait plus, alors il me proposait la prochaine qui n'existait plus non plus et ainsi de suite pour un petit bout de chemin.. J'ai finalement pris la prochaine sortie qui existait dans le monde physique. J'ai aussi arrêter de suivre mon GPS qui m'envoyait n,importe où et fait mon bout de chemin en allant dans la direction général de la maison de mon ami. naviguer dans la jungle urbaine de Sao Paulo fût toute une expérience. J'ai finalement, après tout de même beaucoup de naisage, trouvé la maison de mon ami.

J'ai été vraiment bien reçu chez mon ami Fabio. Lui et sa femme ont vraiment su me faire sentir comme si j'étais chez moi, ce qui est vraiment bien quand ça fais huit mois qu'on y est plus, chez soi.

J'ai visiter Sao Paulo durant trois jours. Mon amie Catherine m'avait dit que Sao Paulo était comme Gotham City, la ville dans Batman. Je seconde. Immense, sombre et sale, elle est couverte de ruelle sombre peu invitante. Il y a bien sûr des endroits qui sont plus jolies et elle possède un certain charme dans son éclectisme, bien à l'image du Brésil. La ville compte 20 millions d'habitants, c'est énorme, surtout quand on se dit que le canada, deuxième plus grand pays du monde, en compte 32 millions.

On a grimpé un des plus haut édifices de la ville et avons pu constater l'ampleur de la mégalopole.



J'ai beaucoup aimé cette statue dans un parc, luxuriant, de Sao Paulo.


Moi devant un bâtiment de Gotham city.


Dans une banque du centre-ville, il y avait une exposition d'un artiste, intéressant.



Sur la route entre Sao Paulo et Rio il y a Ubatuba, où se tenait, la fin de semaine de mon départ, une rencontre de motos. Fabio voulant y aller nous avons décidé d'y aller ensemble. J'ai donc quitter Sao Paulo en compagnie de Fabio et sa femme.

De Sao Paulo nous avons descendu vers la mer et le temps s'est réchauffé. Il faisait en effet, un peu frais à Sao Paulo. Ça faisait du bien de retrouver la mer.

Après près de 300 kilomètres, nous avons atteint notre destination. Nous avons installé nos tentes et avons passé la soirée à la rencontre de moto. J'y ai rencontré des brésiliens, comme toujours, fort sympathique.



J'ai un peu mal dormi cette nuit là, comme toujours en camping, je ne m'y fais pas vraiment.

Le lendemain m'attendait quelques 300 kilomètres de route superbe, en bord de mer, vers Rio de Janeiro. J'ai traversé quelques bourgades vraiment charmante, dont Paraty où je devais paraît-il m'arrêter. En bon touriste je m'y suis arrêté pour une petite promenade. L'endroit est effectivmeent irresistiblement charmant. Avec le soleil plombant et mes habits de motos je n'ai pas cherché à m'éterniser, mais j'ai quand même pu trouver quelques beaux endroits et faire quelques photos.




À mon arrivée vers Rio, mon GPS m'a encore joué des tours. Il tentait désespérément de m'envoyer visiter les favelas (les favelas sont les quartiers pauvres de rio, genre bidon-ville). J'ai ignorer mon GPS et suis resté sur l'autoroute vers le centre de la ville et trouvé mon hotel. Je pensais que mon hotel avait du stationnement pour ma moto, mais en arrivant je me suis vite rendu compte que je m'était trompé. J'ai trouvé un autres hotel, proche, qui avait, lui, une place pour ma moto. Malheureusement, les chambres étaient outrageusement au dessus de mon budget. Ils m'ont tout de même laissé stationner ma moto sur leur terrain et ce gratuitement, trop sympa.

J'ai passé une semaine à Rio. J'avais de haute attentes pour Rio et je dois dire que mes attentes ont été dépassées. C'est tout simplement fabuleux. C'est colorés, c'est vivant, c'est magique, j'ai été absolument émerveillé. Une image valant mille mots voici quelques photos qui m'éviteront d'épuiser mon vocabulaire à tenter de vous expliquer l'émerveillement que provoque en moi cette ville magique.



Rio est construite au milieu de montagnes verdoyantes, qui en bord de mer, offre des panoramas aboslument magnifique.






Le christ surplombe majestueusement Rio et cette photo en est un piètre exemple.


 Quelques clichés de faune à Rio.



J'ai aussi vu un petit singe vraiment mignon, mais je n'avais pas ma caméra avec moi. Je l'avais cependant pour ce gros mille-pattes pas du tout mignon.




Avec mon nouveau pote, Yan, un suisse que j'ai rencontré à mon hostel, nous avons grimpé jusqu'à la statut du christ. C'était toute une montée, en pleine foret, on arrive pratiquement a oublier qu'on se trouve en ville. La montée en vaut la peine, malgré le fait qu'on peut aussi prendre un trai ou un bus.

Comme vous voyez surla photo ci-haut, pas le temps de se trimer le poil de d'sous d'bras en voyage.


Au sommet il y avait une star de la chanson brésilienne qui faisait une interview avec la télé.



Les fameux escaliers de Selaron. Le mec décore cet escalier depuis 20 ans. C'est très jolie, et à l'image de Rio, très coloré.



Toujours avec mon pote Yan, nous sommes allés visiter la plus grande Favela de Rio, Rocinha. La plupart des touristes y vont avec un guide, pour des questions de sécurité, mais nous on voulait y aller par nous même. On est parti avec presque rien et quelques sous en poche. Nous avons pris un bus jusqu'au sommet de la favela et sommes descendu jusqu'à sa fin. C'était vraiment impressionnant. À un moment nous avons quitter la route principale et somems rentré dans les dédales intérieurs. Nous nous sommes perdus et nous n,étions plus capagble de sortir. Nous n'avions pas peur, mais nous étions certainement anxieux et bien conscient qu'on était pas vraiment à notre place. Finalement une petite fille sorti de nulle part, nous à indiqué la sortie, et nous avons dû redemander deux autres fois avant de pouvoir finalement sortir et retrouver la rue. C'était toute une expérience croyez-moi. L'endroit ressemblait à un donjon version bidon-ville.




Je suis parti de Rio ce matin vers le nord. Je suis donc remonté dans les montages et me trouve présentement à Pétropolis, qui est une jolie ville en pleine montagne. Pétropolis fait partie des vieilles villes coloniales qui se trouvent sur la route royale, la estrada real. Pour les 4-5 prochains jour je vais parcourir cette vieille route qui était autrefois utilisé pour acheminer les minéraux vers la côte pour la route vers l'europe. La route compte plusieurs sections de terres et devraient m'offrir d'autres belles aventures.



4 commentaires:

  1. Je ne me lasse jamais de tes récits...

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  2. Moi non plus, je ne me lasse pas. C'est hallucinant de penser à toutes les images que tu emmagasines. N'arrête surtout pas de nous envoyer ces récits, ils sont passionnants.
    Je t'aime, take care
    xMommy

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  3. Estou encantada com a maneira com que voce descreve as histórias e suas experiências! É realmente incrivel ler isso tudo e saber o que voce está dizendo! É uma alegria imensa saber que voce está gostando e principalmente que o Rio superou suas expectativas!! Alias, até para nós brasileiros, quando o visitamos nos encantamos! Com certeza vou acompanhar essa experiencia sua até quando puder! Espero que volte mais vezes ao nosso Brasil! grande beijo, boa sorte e otima viagem!

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  4. Ouias le cousin, je suis pas mal jalouse. Enceinte de 8 mois, il y a des moments où je prendrais bien ta place, même dans la boue! Tes photos sont superbes,
    Je continuerai à te lire,
    Ta cousine Valérie :)

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