dimanche 4 décembre 2011

jour 44 à 48

Je suis au Honduras. Plus précisement à Copan Ruinas, tout près des ruines du même nom.

Je suis parti, avec Stéphane, de Antigua jeudi. Nous avons traversé la ville de Guatemala city et foncé vers la frontière avec le but de se rendre à Copan Ruinas en une journée.

Le seul problème avec ce plan c'est que en arrivant tard à la frontière tu as peu de temps en cas de problème. Et des problèmes il y a bien failli en avoir.

Stéphane et moi sommes tous deux, stupidement, arrivé presque sans le sous à la frontière, pensant qu'il y aurait là un guichet. Leçon bien apprise, ne jamais présumer qu'il y aura un guichet à la frontière. Après avoir fait annuler nos permis d'importation au Guatemala nous nous sommes retrouvé du côté du Honduras avec la nécessité d'obtenir un permis d'importation pour nos motos. J'avais, heureusement un peu d'argent américain sur moi, juste assez pour moi, mais pas assez pour aider Stéphane qui était pratiquement sans le sous. Le plan était que je complète mes formalités douanières et fonce ensuite vers la ville retirer des sous pour aider mon potes. Le problème c'est que le jour commençait à tomber et les douaniers travaillaient à pas de tortue, nous renvoyant plusieurs fois du côté du Guatemala faire des photocopies (toujours en trois exemplaires pour toutes sortes de documents). Étant moi-même dans le domaine des services gouvernementaux, je pouvais bien apprécier à quel point le processus administratif était totalement inefficace et le service à la clientèle à chier. Bref l'ensemble de ces facteurs ont contribués à ce qui reste, jusqu'à aujourd'hui, le moment le plus stressant de mon voyage.

Vous connaissez la Belgique ? C'est un pays formidable. Pourquoi ? Parce qu'il est peuplé de gens formidable. Stéphane était assis dehors sur le trottoir, pendant que je regardais la douanière remplir, fort lentement, mon formulaire. Un autobus de touriste s'est arrêté à la frontière et les touristes, sortant pour se dégourdir les jambes, ont commencés à prendre des photos de nos motos. Stéphane a discuté de ses déboires avec l'un d'eux, un belge (vous savez ces gens formidables...), et le monsieur a gentiment offert de lui prêter assez de fric pour qu'il puisse payer son permis d'importation. Ouf... !



Nous sommes parti de cette frontière de fou et avons rejoins la ville de Copan Ruinas, qui est à 10 km de la frontière. Stéphane est allé retourner le fric à notre ami belge et nous avons eu une première soirée tranquille. Le plan était de visiter les ruines de Copan le lendemain et de partir le surlendemain. Nous avons visiter les ruines, superbes, mais nous nous trouvons toujours à Copan. Il se trouve qu'avait lieu cette fin de semaine un festival de moto, moto and ruins.

Nos motos sur la scène principale, nous avons fait partie du festival. Je me suis fait ami avec un des organisateurs, un belge qui, comme Neil rencontré à new Orleans, a la même moto que moi, même couleur. Les soirées se termine un peu tard mais le plaisir est tout à fait au rendez-vous, pour ce qui s'ajoute à une longue liste de moments mémorables.







Nous prévoyons quitter demain pour Gracias. Nous devrions enfin trouver des routes de terres et pourrons laisser nos montures s'exprimer un peu plus librement. Le Honduras est génial !

3 commentaires:

  1. Allô fiston
    Je peux imaginer votre état d'esprit à cette frontière compliquée...et j'ai éclaté de rire à vous voir fêter. J'imagine tellement à quel point ceux que vous rencontrez s'intéressent à votre équipée, comme ceux qui suivent ici et que tout ce beau monde éprouve curiosité et envie.
    Je t'embrasse, je t'aime. Amitiés à Stéphane.
    xxxMommy

    RépondreSupprimer
  2. Haha! C'est ben toi ça Guigui, tu débarque au Honduras dans un festival de moto, et ils te demandent de mettre ta monture sur la scène! elle est vraiment trop bonne.

    Je t'aime le frère.

    Ben

    RépondreSupprimer
  3. Oui! Moi aussi j'ai beaucoup ri! Mais j'aime surtout la dernière photo! Hip Hip Hip Honduras!! ;-)

    xx

    RépondreSupprimer