lundi 7 novembre 2011

Jour 20 mais c'est jour 21 (j avais mal compté ou sauté un jour quelque part)

Je me suis levé gonflé à bloc ce matin pour ce qui devait être une longue journée vers Mexico City.

Ce fût une longue journée mais je ne suis pas à Mexico city mais plutôt à Pachuca, ville typique du mexique avec son centre historique.

La route de tampico vers Mexico, la mex 105, s'est avéré être une route secondaire traversant les montagnes.

Imaginez vous des routes sinueuses montant et descendant dans les montagnes et dans la jungle. Entrecoupé de villages à flanc de montagne avec villageois se promenant à cheval. Le vrai far-west, version les alpes de la jungle.

Voici une photo qui tente, tant bien que mal, d'aider un peu votre imagination.



Voici maintenant ce qui s'est passé ensuite.



Tout de suite après la photo, ma moto est tombé toute seule. Le pied de la moto s'est enfoncé dans le sable. C'est lourd une moto chargé à bloc. Pas facile à remettre sur patte.

En chemin quelque part dans les montagnes j'ai croisé une "shope". Ma skid plate bloque partiellement l'accès à ma vis d'ajustement du tensionneur de chaîne interne du moteur et avec mon outil je ne suis pas capable de faire l'ajustement nécessaire à tous les 5000 KM. Bref, 5 minutes et 3$ plus tard, j'avais un beau petit trou d'accès dans ma skid plate.



Rouler sur ce type de route veut nécessairement dire que les kilomètres s'accumulent beaucoup moins rapidement. Les courbes et les camions a dépasser ralentissent un peu, mais le pire reste les "topes". Quiconque a déjà roulé au Mexique sait ce que sont ces petites bosses ou dos d'ânes, parfois très prononcés, servant à ralentir le trafic. Qu'on se le dise, la raison d'être de ses "topes" est, selon moi, que les limites de vitesses ici ne sont vraiment qu'une suggestion parce que tout le monde s'en fout. De plus les règles de dépassements et les voies aussi on s'en fout. L'important c'est de passer et de ne pas se casser la gueule. À voir le nombre de croix sur le bord de la route on voit bien que le deuxième point n'est pas toujours respecté. Je me suis très vite habitué à ce petit jeu et j'ai eu beaucoup de plaisir à passer où ça passait sans me casser la gueule. J'ai tout de même eu la frousse à quelques reprises car, comme je vous l'ai dit, c'est un peu n'importe quoi et il peut arriver qu'au détour d'une courbe deux voitures occupant les deux voies arrivent, mais ça passe toujours.



À ma sortie des montagnes j'ai eu droit à... d'autres montagnes, un peu plus arides et un peu moins sinueuses.



J'ai joué ce petit jeu pendant au moins 6 heures. Alors que commençais à descendre le soleil, je faisais mon entrée à Pachuca, qui allait être mon escale pour la nuit.

J'ai tournée en rond à la recherche d'un hotel. La providence me mena au Hidalgo, d'où je vous écris présentement, où j'ai une chambre qui est, comme vous vous doutez probablement, très ordinaire.

3 commentaires:

  1. Allo Gui! Je suis tellement contente quand je me réveille et qu'il y a une nouvelle journée de tes aventures!!!
    Je te laisse, Charlie pleure!!!
    Bisous,
    Jojo

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  2. Gringo,

    J'ai rencontré une madame qui parlait espagnole à l'hosto ce matin ( prise de sang ). Elle est d'origine colombienne et me disait que le Mexique est sans doute la portion la plus dangereuse de ton voyage. Alors, fils, ton ange gardien, qui dorénavent te suit du ciel, fera du temps supp pendant encore quelques jours. Prends soin de toi mon grand.

    Bon courage, je t'aime
    Dad

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  3. Papa a raison ( vieille émission de ma génération) mais c'est vrai. Un bon ange te suit mais il faut garder l'oeil ouvert. Pas toujours facile j'imagine de se partager entre le désir d'être ouvert aux autres et avoir la méfiance de bon aloi. C'est toujours un plaisir de te lire, mêlé d'un peu de soulagement de te retrouver. Ici, même si tous n'écrivent pas, tu as plusieurs lecteurs.
    Protection et amour
    xxxMommy

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